
La Journée de l'égalité salariale représente l'écart de rémunération entre les femmes et les hommes, qui, selon l'Office fédéral de la statistique, est de 21 pour cent en Allemagne. Cet écart salarial important fait que les femmes travaillent gratuitement jusqu'au 18 mars, soit 77 jours, alors que les hommes sont payés pour leur travail depuis le 1er janvier. Ainsi, le salaire horaire brut des hommes est supérieur de 4,41 euros à celui des femmes.
L'Allemagne se situe ainsi loin derrière dans la comparaison européenne. Des exemples positifs en Europe sont la Roumanie, l'Italie et la Belgique, où l'écart de rémunération entre les sexes est inférieur à 7 pour cent.
Discriminations et racisme de la part de la police, répression des mouvements populaires, chasse aux migrant·e·s, traque des sans-papiers, fichage généralisé… Il est plus qu’urgent de s’organiser et de dénoncer les logiques sécuritaires. Depuis huit ans maintenant, la campagne Stop Répression se mobilise contre les violences policières et la répression d’État. Soyons nombreuses et nombreux dans les rues de Charleroi ce 15 mars à l’occasion de la Journée internationale contre les violences policières?!
Stop à la répression des migrations !
Objet d’une répression organisée au plus haut sommet de l’État belge, le seul délit des réfugié·e·s et des sans-papiers est d’avoir recherché un avenir meilleur. Ils et elles sont arrêté·es sans ménagement et placé·e·s dans des centres fermés en attente d’une expulsion. Véritables prisons, les conditions de détention dans les centres fermés sont telles que certain·e·s migrant·e·s tentent de mettre fin à leurs jours. Aujourd’hui, même des familles avec enfants peuvent se retrouver en centre fermé. Personne n’est épargné par ces mesures sécuritaires et racistes des autorités.
La solidarité est également criminalisée : poursuites judiciaires contre des hébergeur·euse·s, violences contre des citoyen·ne·s filmant de leur plein droit des arrestations arbitraires. La chasse aux migrant·e·s se fait au détriment de l’humanité, de l’état de droit et de la solidarité entre les peuples. Elle finit parfois dramatiquement dans le sang comme ce 17 mai 2018 quand un policier, encore en liberté aujourd’hui, tua la petite Mawda. Pour se donner les moyens de sa politique inhumaine, le dernier gouvernement a décidé de construire trois nouveaux centres dont un, en Wallonie, à Jumet. Face à la fuite en avant de l’État, exigeons la fermeture de tous les centres fermés, la régularisation de tous les sans-papiers et la liberté de circulation pour les migrant·e·s.
Cette charte a été réalisée à partir de milliers d'expériences de jeunes européens.
Ces expériences nous montrent qu'une société plus humaine, plus solidaire, dans laquelle toi, moi et beaucoup d'autres serions heureux et développerions nos capacités est possible.
Nous sommes des jeunes du monde populaire, qui avons entre 15 et 3O ans. Nous invitons à nous rejoindre tous ceux et celles qui veulent construire une autre formation professionnelle dans le futur.
Entant que membres de cette société nous voulons impliquer dans ce débat les personnes qui assument des responsabilités politiques en lien avec la F.P. Nous voulons également impliquer les organisations de jeunesse qui veulent construire l'avenir ensemble.
QUELLE EST LA SITUATION EN EUROPE?
Notre société connaît de grandes mutations dans le marché du travail. Elles sont si profondes qu'elles modifient radicalement cette structure. Les tendances du modèle actuel montrent que seule une minorité aura accès à un emploi stable, qualifié, fortement rémunéré, tandis que la majorité fera le tour des travaux temporaires, mal payés et sans aucune sécurité ni défense sociale. Un grand secteur restera exclu du circuit productif et de la consommation, sans possibilité d'en sortir.
Le Mémorandum de la Communauté Européenne sur la Formation Professionnelle pour les années 90, part du fait que la F.P. conduit presque automatiquement à un poste de travail. Ce point de départ éveille des espoirs exagérés qui ne correspondent pas à la réalité. Il est vrai, que dans certains cas, une F.P. adéquate augmente les changes d'accès et de participation au marché du travail, mais nous constatons que dans de nombreux cas ce n'est pas ainsi. Dit autrement, la F.P. ne résoudra pas l'ensemble du problème du chômage.